Vous recherchez un casque de studio pour l’enregistrement ou le mixage ?

Alors vous êtes arrivé(e) au bon endroit.

Le problème, c’est qu’il existe beaucoup de modèles différents sur le marché.

Certains sont de qualité, et d’autres non.

Aussi, pour vous guider dans votre choix, je vous propose à travers cet article une sélection de 10 des meilleurs casques de studio, avec tous les conseils nécessaires pour éviter un mauvais choix.

Plus précisément, nous allons aborder les thèmes suivants :

Si vous n’avez pas beaucoup de temps et que vous voulez juste avoir quelques recommandations rapides, voici mes 3 coups de cœur parmi cet article :

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Bien entendu, un casque sert à écouter du son.

Le son est généré par deux drivers, qui sont installés dans chaque oreillette du casque.

Jusque là, rien d’exceptionnel : un casque de (home) studio, dans son principe de fonctionnement, est similaire à un casque standard.

Toutefois, pour pouvoir bien choisir un casque de monitoring, il est important de se poser la question de l’usage : en effet, dans un contexte studio / home studio, les casques peuvent être utilisés pour des usages divers.

La première utilisation possible d’un casque en studio, c’est pour le mixage et le mastering.

Globalement, il existe deux cas différents.

Le cas de base, c’est le casque de studio qui est utilisé pour mixer la totalité d’un morceau. Dans ce cas, on va avoir tendance à chercher un casque assez plat, qui restitue de façon honnête toutes les fréquences ainsi que l’image stéréo.

Dans ce cas, un casque de monitoring peut aider à traiter ces basses fréquences en s’affranchissant des contraintes acoustiques de la pièce. Il peut alors être intéressant, pour un home-studiste ou un ingé son, d’avoir un casque dédié au travail sur les basses.

Dans tous les cas, même si les contraintes peuvent être différentes, il est important de prendre un casque de qualité professionnelle pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions.

Certes il existe des casques pas chers qui peuvent dépanner ponctuellement, mais même si vous travaillez dans un home studio amateur, je vous conseille d’utiliser des casques de studio professionnels comme ceux présentés dans cet article pour éviter, tout simplement, d’avoir un son qui ne soit pas exploitable;

Pour tout ce qui est enregistrement et prise de son, on est par contre sur une utilisation complètement différente, avec donc des besoins très différents.

Imaginez que vous souhaitiez enregistrer un chanteur ou une chanteuse.

Vous allez lui donner un casque, dans lequel il/elle va pouvoir entendre le morceau d’accompagnement pour chanter par-dessus.

Toutefois, dans ce cas, et contrairement à une utilisation pour le mixage, la réponse en fréquence du casque va être moins importante. Pas négligeable, mais généralement il n’est pas nécessaire d’avoir quelque chose de très précis.

A l’opposé, il va sans doute vous falloir un casque de monitoring bien isolé de l’extérieur, comme le fameux DT770 que l’on voit partout, pour éviter que le son de la piste d’accompagnement fuite (on parle de “repisse”) et soit repiqué par le ou les microphones présents dans la pièce…

Comme toujours dans l’univers de la production musicale, il existe de nombreux modèles de casques de studio.

Certains sont très bien, d’autres très mauvais.

Le problème, c’est qu’il est un peu difficile de les comparer — surtout lorsque les commentaires sur le net divergent d’un forum à l’autre.

Aussi, je vous propose une sélection de critères concrets qui vous aideront à (bien) choisir votre prochain casque de monitoring, que vous en ayez besoin pour la MAO, pour l’enregistrement ou pour le mixage.

Il existe en gros deux types de casques de studio : les casques dits “ouverts” et les casques dits “fermés”.

Pour moi, ce choix de casque ouvert ou casque fermé est vraiment important : c’est le tout premier critère à prendre en compte lors de l’achat d’un casque de monitoring, puisqu’il va vous permettre d’éliminer tout de suite certains modèles de votre liste.

Les termes “casque ouvert” et “casque fermé” font avant tout référence à une spécificité de fabrication facile à repérer, à savoir si la coque extérieure des oreillettes est fermée ou pas.

Physiquement, cela se traduit généralement :

La première différence entre ces deux types de casques audio est donc visuelle, comme vous pouvez le constater sur l’image ci-dessous :

Note : pour complexifier un peu les choses, il y a aussi des casques dits « semi-ouverts », qu’il faut généralement rapprocher des casques « ouverts ».

Bien entendu, le fait qu’il existe des casques de studio ouverts et fermés n’est pas juste une histoire de design : cela impacte fortement les propriétés sonores des casques, avec toutes sortes d’avantages et inconvénients associés.

De par leur construction, les casques fermés comme le ATH M50X sont très bien isolés par rapport aux bruits extérieurs — ce qui, je vous l’accorde, est plutôt logique.

Cela permet donc de rester plongé(e) dans le son, avec souvent en “bonus” (appréciable ou pas) des basses plus marquées, puisque la construction fermée va avoir tendance à créer des résonances dans l’espace entre vos oreilles et le driver de chaque oreillette.

Par contre, on associe souvent aux casques fermés une image stéréo plus réduite, c’est-à-dire une perception des instruments dans l’espace moins large et potentiellement moins précise.

Pour les casques ouverts comme le HD650, c’est tout l’inverse.

Déjà, comme le driver est exposé à l’arrière des oreillettes, la fuite de son va être importante, et dans les deux sens :

Par contre, le son est généralement meilleur dans le sens audiophile du terme, notamment au niveau de l’image stéréo qui sera plus large et plus qualitative (vous pourrez plus facilement “entendre” la position des différents instruments dans l’espace).

De même, on a souvent une meilleure restitution des transitoires, et un peu moins de saturation.

Au niveau fréquences, les casques ouverts seront généralement plus plats, plus neutres — mais au détriment de basses souvent sous-représentées (ce qui gênera probablement certains beatmakers…).

Vous l’aurez deviné : suivant votre utilisation, il vous faudra parfois un casque de monitoring ouvert et parfois un casque de monitoring fermé.

Les casques fermés étant moins sujets aux fuites sonores grâce à leur isolation supérieure, ils font donc de très bons casques d’enregistrement.

Par exemple pour écouter un accompagnement lorsque vous enregistrez votre voix.

En effet, il y aura moins de repisse (bleed) de son du casque dans le microphone.

Et puis, dans ce type d’utilisation, la précision de l’image stéréo ou des fréquences est quand même beaucoup moins importante.

A l’opposé, les casques ouverts sont généralement à proscrire pour l’enregistrement, puisque les fuites de son pourraient être repiquées par le microphone avec lequel vous enregistrez, surtout si il est très sensible.

Par contre, leur très bonne image stéréo et leur relative neutralité en ce qui concerne la réponse en fréquences en font de très bons casques pour le mixage et le mastering.

Idéalement, vous aurez donc au moins deux casques dans votre home studio : un premier pour l’enregistrement, et un deuxième pour le mixage.

Toutefois, notamment pour des raisons budgétaires, ce type de configuration n’est pas toujours possible — dans ce cas, il peut être par exemple intéressant :

Si vous regardez les spécifications des casques du commerce — qu’il s’agisse ou non de casques de studio d’ailleurs — vous constaterez que les fabricants indiquent toujours une plage de fréquences, souvent sous le nom “bande passante”.

Par exemple :

Bande passante: 10 – 32 000 Hz

C’est tout simplement la plage de fréquences sur laquelle le casque est capable d’émettre un son.

Le problème, c’est que la plupart des fabricants annoncent pour leur casque des bandes passantes supérieures à cette plage de 20 à 20 000 Hz.

Voici quelques exemples :

Autrement dit, l’information en elle-même est complètement inutile : un casque pouvant générer un son sur une plus grande plage de fréquences n’est pas un gage de qualité.

J’en veux pour preuve que le casque Focal, qui pourtant a la bande passante la plus réduite, est en fait 8 à 60 fois plus cher que les autres casques de la liste.

Par contre, je trouve qu’il est beaucoup plus intéressant de regarder la courbe de fréquences du casque.

Parce qu’effectivement, aucun casque n’est complètement plat : en fonction de la fréquence, le signal n’est jamais reproduit au même volume. Même sur des casques audio professionnels.

Il n’y a pas de casque parfait.

Et comme vous pouvez le constater sur le graphique suivant, d’un casque à l’autre, les variations peuvent être importantes :

Regarder ce type de courbe peut donc vous donner une idée du comportement du casque.

Vous pourrez ainsi identifier si les basses vont être bien représentées dans le casque que vous voulez acheter, ou non.

De même, si vous cherchez un casque de studio pour le mixage, vous allez sans doute vous orienter vers un casque dont la courbe de fréquence est relativement plate. Par exemple, sur le graphique, la courbe bleue du AKG K240 mkII est plutôt pas mal.

Cependant, gardez en tête que la courbe de fréquences ne fait pas tout : elle ne vous donne d’informations ni sur la distorsion du signal, ni sur la clarté avec laquelle le signal est reproduit.

Autrement dit, elle vous permet d’identifier certaines particularités du casque, mais elle ne vous dit pas si celui-ci sonne bien.

Remarque : les courbes de fréquences des casques de monitoring étant rarement publiées par le constructeur, il est toutefois possible d’accéder à des mesures effectuées par différents sites.

Sur les fiches techniques des casques de studio, on retrouve généralement des valeurs d’impédance et de sensibilité.

L’impédance, c’est un paramètre électrique qui matérialise la façon dont le casque va s’opposer au passage du courant. Elle est mesurée en ohms (Ω).

La sensibilité, quant à elle, correspond à une mesure du volume émis par un casque pour un niveau de puissance spécifique. Elle est mesurée en dB SPL/mW ou dB SPL/V.

Ces deux paramètres sont importants, parce qu’ensemble ils vont influencer à la fois le niveau de sortie du casque de monitoring et sa réponse en fréquence.

Le soucis, c’est qu’à nouveau, les fabricants ne sont pas toujours très clairs sur ces deux chiffres :

Alors que faire ?

Toutefois, pour une version plus simple et peut-être plus pragmatique, voici comment choisir votre casque en fonction de ces deux paramètres :

Déjà, mettons-nous d’accord : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise valeur d’impédance.

Par exemple, un bon casque peut aussi bien avoir une impédance haute qu’une impédance faible.

Par contre, ce qui est important de comprendre, c’est que suivant le matériel sur lequel vous allez brancher votre casque, l’impédance peut notamment jouer un rôle crucial sur le volume maximal que celui-ci pourra fournir.

Par exemple, il est très peu probable qu’un casque à 600 Ohms puisse être utilisé dans de bonnes conditions si vous le branchez sur une interface alimentée via USB ou sur un téléphone : très probablement, le volume sera (très) faible.

Avec un casque de 32 ohms, par contre, aucun problème du tout…

Mais alors quelle impédance choisir ?

Voici un tableau qui résume, de façon simplifiée, l’impédance que vous devriez viser en fonction de votre utilisation.

La sensibilité est un sujet un peu plus compliqué, surtout que (comme je disais un peu plus haut) les fabricants ne sont pas toujours clairs sur les valeurs qu’ils indiquent.

Tant que vous recherchez un casque de studio et non pas un casque audiophile appairé à un ampli casque bien spécifique, le plus simple est toutefois de ne pas perdre trop de temps à regarder ce paramètre.

En effet, si vous choisissez correctement l’impédance de votre casque de monitoring, et que ce dernier fait partie des modèles standards de studio (typiquement, les casques de ma sélection un peu plus bas dans l’article) — alors vous ne rencontrerez aucun problème.

Mine de rien, si vous achetez un casque pour mixer ou enregistrer dans votre studio, vous allez probablement le garder sur la tête pendant des périodes de temps étendues.

Il est donc important d’identifier si le casque est confortable. Soyez-donc attentif(-ve) aux commentaires sur cet aspect pour éviter de vous retrouver avec un casque qui serre trop la tête ou qui tient trop chaud.

Surtout si vous portez des lunettes.

Ensuite, au-delà de la question du confort lorsque le casque de monitoring est porté sur la tête, il faut également prendre en compte la praticité de l’utilisation.

Par exemple :

Notez au passage que certains casques contiennent des accessoires permettant de customiser l’expérience : choix de plusieurs câbles, coussinets additionnels dans une matière différente…

Il est bien sûr important de faire attention aux connectiques disponibles sur le casque.

Pour brancher votre casque sur du matériel de studio, comme une interface ou certains amplis guitare, vous allez avoir besoin d’une connectique jack 6.35 mm (jack 1/4″). C’est la connectique la plus solide, c’est pour ça qu’elle est utilisée.

Par contre, si vous souhaitez brancher votre casque sur des appareils comme des smartphones, il sera utile d’avoir aussi accès à une connectique jack 3.5mm (mini-jack).

Généralement, la plupart des casques sont fournis avec des adaptateurs, ce qui simplifie nettement le choix.

D’ailleurs, si vous achetez l’un des casques que je recommande dans cet article, vous ne devriez pas avoir de problème particulier : ils ont tous ce genre d’adapteur.

Par contre, faites attention à cet aspect “connectique” si vous vous orienter vers d’autres modèles, pour éviter de mauvaises surprises.

Nécessairement, le prix est toujours un critère de choix. J’enfonce donc un peu les portes ouvertes en disant “prenez en compte le prix lorsque vous choisissez votre casque de MAO”.

Cependant, je voulais attirer votre attention sur le fait qu’il n’y a pas de relation absolue entre le prix et la qualité des casques.

Du moins, rien ne vous permet d’affirmer a priori qu’un casque à 120 euros est meilleur qu’un casque à 80 euros.

Alors quel est le prix réel d’un bon casque de studio ?

Clairement, évitez le bas de gamme, sauf si vous n’avez vraiment pas le choix.

Certes, il existe certains casques comme le K240 mkII de chez AKG qui permettent de mixer dans de bonnes conditions à un prix somme toute modique, mais dites-vous plutôt que pour avoir un bon casque de studio professionnel, il faut en général viser au moins les 80 – 150 euros.

Au-dessus de 150 par contre, je trouve que l’on part plutôt sur des casques de studio vraiment haut de gamme, ou des casques audiophiles.

Certes, ils peuvent fournir un son de très bonne qualité, et j’en recommande d’ailleurs sur cet article — mais n’oublions pas qu’un casque n’est jamais parfait. Donc sauf si ça ne vous pose pas de soucis niveau budget, sachez qu’il n’y a pas de soucis majeur à rester sur des prix plus standards, qui vous donneront déjà accès à des très bons casques d’enregistrement ou de mixage, largement suffisant si vous débutez.

Pour vous aider dans votre recherche, voici une sélection de 10 des meilleurs casques de studio professionnels.

Bien sûr, il existe d’autres bons casques, mais ceux-ci font pour moi partie des références fiables qui vous satisferont sans aucun doute.

Marque : AKG
Type : Semi-ouvert
Bande passante : 15 – 25 000 Hz
Impédance : 55 Ohms

Ma recommandation principale pour les personnes ayant un petit budget mais cherchant un bon casque pour mixer.

Doté d’un design sympathique et reconnaissable, le K240 MKII de chez AKG est flexible et plutôt confortable : il ne serre pas trop la tête, même si vous portez des lunettes.

Il est livré avec des pads en velours en plus, que vous pourrez monter en remplacement des pads en similicuir déjà installés pour maximiser le confort d’utilisation (du moins, c’est ce que j’ai fait sur le mien).

En termes de son : nécessairement, vu le prix, ça ne peut pas être parfait. Ceci dit, l’AKG K240 MKII offre un son avec une bonne définition et surtout bien équilibré.

Résultat, il peut sembler un peu ennuyeux car il ne cherche pas à améliorer le son qu’il diffuse — ce qui est une bonne chose pour un casque dédié au mixage et au mastering.

Les basses sont là mais pas non plus mises en avant, ce qui les rend difficiles à régler à mon goût : on sent que l’on n’est pas sur un casque fermé.

L’image stéréo, quant à elle, est bonne et large : un vrai plaisir, même s’il manque d’un peu de précision dans les médiums.

Au final, un bon casque de studio ouvert, notamment pour débuter.

Marque : beyerdynamic
Type : Fermé
Bande passante : 5 – 35 000 Hz
Impédance : 80 Ohms

Le DT 770 est un classique parmi les classiques en ce qui concerne les casques de studio pro.

C’est vraiment le casque de monitoring par excellence pour le studio et le home studio.

La fabrication est solide, et renforcée par une armature en métal de bonne qualité.

Le design, lui aussi reconnaissable (“ah tiens, un casque beyerdynamic !”), est agréable et esthétique : le casque respire le sérieux.

Par défaut, le DT 770 est livré avec des pads en velours qui sont particulièrement confortables : il est donc agréable à porter, même s’il peut serrer légèrement la tête à la longue. Rien d’insupportable ceci dit.

En termes de son, je le trouve vraiment magnifique : difficile de trouver quelque chose à redire face à un son aussi détaillé.

Certes, l’image stéréo est plus resserrée que ce qu’on pourrait avoir sur un casque ouvert, mais le DT 770 permet sans aucun problème une écoute critique.

Sa restitution des basses, propre et sans saturation, permet de vérifier et mixer efficacement la partie inférieure du spectre de fréquences de votre mix.

Il isole de plus très bien des sons extérieurs, ce qui le rend particulièrement utile pour l’enregistrement — cependant, il fait partie des casques fermés avec lequel j’aurai plutôt confiance pour aborder un mixage.

Et si vous souhaitez un bon casque audio professionnel pour la production musicale ou pour une utilisation non-studio, le DT 770 de beyerdynamic trouvera également sa place chez vous (pour l’anecdote, j’en ai même acheté un à ma femme…).

Marque : Audio Technica
Type : Fermé
Bande passante : 15 – 28 000 Hz
Impédance : 38 Ohms

Un autre casque couramment utilisé en studio et en home studio, et qui est un peu une alternative au DT 770 dont on a parlé plus haut.

Evolution du M50, il est doté d’une armature avec certes pas mal de pièces en plastique, mais très solide (sauf si vous le maltraitez, bien sûr).

Les pads sont en similicuir, et ils peuvent tenir un peu chaud à la longue — sans que ça soit intenable ceci dit.

Le casque entoure bien l’oreille sans trop serrer et offre une bonne isolation permettant de se concentrer facilement sur le son.

Enfin, pour terminer sur l’aspect physique, il est livré avec deux câbles : l’un est droit, et l’autre est torsadé, ce qui vous permettra de choisir celui qui vous convient le mieux.

Niveau son, l’impédance plutôt très basse permet au M50X de l’adapter à la plupart des systèmes : interfaces audio, PC, smartphones…

Le son est agréable et vivant, avec des basses certes un peu mises en avant mais très propres : aucune saturation non souhaitée. Notez au passage que ce soulèvement des basses en fait un très bon casque pour l’enregistrement en studio, puisqu’elles aident la personne qui enregistre à bien sentir le rythme.

Je le trouve aussi sympathique en temps que casque MAO pour le beatmaking ou la production musicale de façon plus générale, car le son est vraiment agréable et net.

L’image stéréo moyenne ainsi qu’un léger creusement dans les médiums fait que d’un point de vue théorique, il n’est pas sensé être parfait pour le mixage — ceci dit les mix réalisés sur ce casque ont tendance à bien rendre sur d’autres systèmes d’écoute.

C’est pourquoi je trouve ce M50X extrêmement polyvalent, au final : pour moi, c’est l’un des meilleurs casques de studio fermés sur cette gamme de prix.

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Marque : Sennheiser
Type : Fermé
Bande passante : 8 – 25 000 Hz
Impédance : 64 Ohms

Un casque répandu en studio et très intéressant pour l’enregistrement, malgré quelques défauts.

Niveau qualité de fabrication, le HD 280 PRO de Sennheiser coche les cases : certes il est fait de plastique, mais il dure dans le temps.

Il est livré avec un câble torsadé, ce qui est appréciable malgré le fait qu’il ne soit malheureusement pas détachable.

L’atténuation est très bonne (32 dB), ce qui est idéal pour éviter la repisse du casque dans les microphones lors de la prise de son.

En termes de son, le HD 280 PRO est vraiment efficace pour l’enregistrement mais clairement pas mon premier choix pour tout ce qui est mixage.

Il n’est en effet pas tout à fait équilibré, avec un léger soulèvement des basses sur certains modèles mais surtout des aigus sous-représentés à partir de 7 ou 8 000 Hz.

Résultat, les médiums ont tendance à ressortir, ce qui peut gêner certaines personnes mais est pratique pour bien entendre le son lorsque l’on enregistre dans un contexte un peu bruyant (enregistrement de batterie par exemple).

Au vu du prix très correct ceci dit, le HD 280 Pro est pour moi un bon investissement si vous recherchez un casque pour l’enregistrement.

Marque : beyerdynamic
Type : Semi-ouvert
Bande passante : 5 – 35 000 Hz
Impédance : 250 Ohms

Un casque de qualité — un peu le pendant du DT 770 mentionné plus haut, mais en configuration semi-ouverte.

Sans surprise, on retrouve les pads en velours caractéristiques qui permettent d’éviter que le casque tienne trop chaud lorsqu’il est porté pendant un long moment, ainsi que la même armature solide en métal qui donne plutôt confiance.

Le tout est made in Germany, et ça se voit.

Au delà d’être confortable, ceci dit, le DT 880 propose un son agréable et très détaillé, comme sur une bonne partie des autres DT de la même marque.

Neutre dans les basses et les médiums, il possède par contre un pic de présence dans les aigus, entre 4 et 10 kHz, qui le rend un peu brillant.

Mais par contre, il est possible d’entendre énormément de détails dans le son, et sa conception ouverte en fait donc un excellent casque pour le mixage et le mastering.

Attention par contre à l’impédance de 250 Ohms, un peu élevée, et qui sera donc limite pour les interfaces alimentées par USB ou pour une utilisation sur smartphone.

Marque : Sennheiser
Type : Ouvert
Bande passante : 10 – 41 000 Hz
Impédance : 300 Ohms

Certes un peu cher, le HD 650 de Sennheiser fait toutefois partie des casques audio de référence.

La fabrication est fiable, solide, et le casque est d’une façon générale confortable et léger, avec des pads en velours.

Le câble est détachable, mais doté d’une connectique un peu particulière (côté casque bien sûr — de l’autre côté, il s’agit d’une prise jack standard).

Nécessairement, comme le HD 650 est un casque de studio ouvert, il y a beaucoup de repisse : impossible ou presque de l’utiliser pour de l’enregistrement.

Pour mixer ou masteriser un morceau, par contre, c’est un très bon choix car il permet de travailler avec beaucoup de précision.

Le son est très neutre, bien équilibré. Les médiums et les aigus sont naturels ; les basses sont bien présentes mais peut-être pas suffisamment mises en avant.

L’image stéréo, quant à elle, est excellente.

Au global, le HD 650 offre un son clair et vif, et il vous permettra d’entendre énormément de choses auxquelles vous ne prêteriez probablement pas attention sur d’autres casques — ce qui en fait aussi un bon casque audiophile.

Attention par contre à l’impédance élevée, qui ne passera pas sur toutes les cartes son… mais on sent bien qu’il s’agit d’un casque audio professionnel.

Marque : AKG
Type : Ouvert
Bande passante : 10 – 39 800 Hz
Impédance : 62 Ohms

Autre casque sympathique de la marque AKG, fabriqué en Autriche.

Le K702 est particulièrement confortable, et ce même si vous gardez le casque longtemps ou s’il fait chaud.

On appréciera notamment le câble détachable et les pads en velours installés par défaut.

Par ailleurs, pour bien pouvoir profiter du son de ce casque, il est important d’avoir un bon ampli casque.

Exit, donc, et du moins à mon goût, les interfaces alimentées via USB — même si le volume paraît correct, la qualité du son ne sera pas maximale.

Si par contre vous avez un bon ampli casque, le son fourni par le K702 est de très bonne qualité, avec une image stéréo large et énormément de définition.

En particulier, sa restitution de la profondeur des sons est très bonne : il est aisément possible de faire la différence entre un son “proche” et un son “lointain”.

Nécessairement, les basses sont moins présentes qu’elles le seraient sur un casque fermé, mais à l’écoute de nombreux détails ressortent, ce qui est idéal pour gérer la balance des instruments dans un contexte de mix.

Autrement dit, un bon casque de studio pour le mixage et le mastering.

Marque : Audio Technica
Type : Ouvert
Bande passante : 5 – 40 000 Hz
Impédance : 470 Ohms

Un casque de studio plutôt haut de gamme, de qualité professionnelle, chez Audio Technica, avec du coup un prix plutôt élevé mais qui reste relativement accessible.

Le design est moderne mais particulier, notamment au niveau de l’arceau : tout le monde n’aimera pas.

Le casque est confortable, et le câble est amovible, comme sur l’ATH-M50X dont on a parlé précédemment.

Attention par contre si vous achetez ce casque : l’impédance est très élevée (470 Ω) — ce qui empêchera de l’utiliser dans de bonnes conditions avec des smartphones ou des interfaces alimentées via USB.

Concurrent à mon sens des Sennheiser HD 650, le son est précis, qualitatif.

L’ensemble du spectre de fréquences est équilibré, avec une excellente restitution de la dynamique et des détails, ce qui permet d’aborder le mixage et le mastering en toute confiance.

Marque : Sony
Type : Fermé
Bande passante : 10 – 20 000 Hz
Impédance : 63 Ohms

Une alternative au HD 280 Pro pour l’enregistrement, même si je donnerais un petit avantage à ce dernier.

Courant en studio, le design est assez basique : on est sur un casque de monitoring fonctionnel avant tout.

Comme il est fermé, il n’y a pas trop de fuite du son vers l’extérieur.

Je dis “pas trop”, parce qu’il y en a un peu quand même.

Clairement, le MDR 7506 n’est pas du tout fait pour le mixage, mais il est par contre souvent utilisé pour l’enregistrement.

Le son est porté sur les médiums / aigus, qui peuvent vite devenir agressifs.

Mais en même temps, grâce à cet excès de fréquences un peu brillantes, le MDR 7506 remplit bien son rôle de casque d’enregistrement puisqu’il aide à entendre le mix par-dessus la performance artistique.

De plus, il est également très pratique pour détecter certains problèmes lors de l’édition.

Un casque de référence, donc, mais avec des défauts dont il faut bien être conscient avant de se le procurer.

Marque : OLLO Audio
Type : Ouvert
Bande passante : 5 – 22 000 Hz
Impédance : 32 Ohms

Enfin, dernière option de cette liste, un casque ouvert très sympathique de chez OLLO Audio.

Le X1 étant dans la même idée, c’est pour moi, sur cette gamme de prix, c’est l’un des meilleurs casques pour mixer en studio : le son est très qualitatif, et offre quantité de détails utiles pour le mixage et le mastering.

La réponse en fréquences est bonne, et le casque est même fourni avec un plugin d’étalonnage qui vous permet encore de l’améliorer.

La distorsion est quasi inexistante, tout sonne très bien et en plus le casque est confortable !

Certes, ce n’est pas donné, mais si vous voulez investir vraiment dans un très bon casque sans aller toutefois sur les casques ultra haut de gamme à 1000€, je trouve que ce Ollo X1 est vraiment une option extrêmement intéressante.

Pour simplifier le choix, j’ai regroupé l’ensemble des casques de la sélection ci-dessus dans un tableau comparatif.

Astuce : vous pouvez faire défiler horizontalement le tableau en utilisant la barre de défilement (sur PC) ou en le faisant glisser de gauche à droite (sur smartphone).

Au-delà des recommandations de casques de studio au-dessus, voici quelques réponses aux questions courantes sur les casques de studio.

Absolument ? Non !

On peut très bien enregistrer mixer, par exemple, avec un Audio Technica M50X, qui est un casque fermé.

Cependant, je pense que dans un home studio cherchant à avoir une approche un peu “professionnelle”, un peu sérieuse, cela fait beaucoup de sens que d’avoir à la fois un casque fermé dédié à la prise de son, et un casque ouvert dédié au mixage et au mastering grâce à sa plus grande neutralité et à une image stéréo plus large.

Pour l’enregistrement, pourquoi pas même si cela risque d’ajouter une latence.

Pour le mixage et le mastering, surtout pas : il est important d’avoir un étage de conversion de haute qualité pour éviter de nuire au signal. Sur ce point, je ferais donc plutôt confiance aux convertisseurs de votre interface audio…

99% du temps, c’est une mauvaise idée.

Si vous n’avez pas le choix, pas de budget, que vous avez déjà un casque Beats et que vous voulez faire de la musique, bien sûr : utilisez-le.

Mais sur le principe, il vaut mieux éviter : les casques du commerce plutôt dédiés à l’écoute de musique visent surtout à rendre la musique la plus agréable possible.

Notamment, en boostant artificiellement les basses.

Évitez-donc ces casques, surtout pour le mixage et le mastering, et orientez vous plutôt vers un vrai casque de studio professionnel.

Un peu comme des nouvelles enceintes ou comme une nouvelle voiture, certains casques ont besoin d’une période de rodage.

C’est-à-dire qu’avant de délivrer une performance maximale, ils nécessitent un temps d’adaptation.

Pour cela, le mieux est de laisser le casque branché tout seul, avec de la musique qui passe en boucle et/ou du bruit rose. Il n’y a pas de durée « standard », mais vous pouvez considérer qu’au moins durant les 20-50 premières heures d’écoute, il ne sera pas à son niveau maximal de qualité.

N’hésitez pas à faire ce rodage par paliers de volume successifs, plutôt que de le soumettre dès le début à des volumes élevés qui pourraient, du moins en théorie, avoir un effet négatif.

Idéalement, pour ce type d’application, il est idéal d’utiliser des casques ouverts.

Comme je disais plus haut dans l’article, ils permettent d’avoir une image stéréo plus large, et sont généralement plus plats sur l’ensemble du spectre de fréquences (au détriment de basses souvent un peu moins présentes).

Cependant, si votre budget par exemple ne le permet pas, vous pouvez très bien imaginer mixer avec un casque fermé.

Soyez vigilant(e), ceci-dit, sur le modèle que vous choisissez pour éviter de tomber sur quelque chose qui ne serait pas adapté.

Remarque : dans la sélection de casques fermés de cet article, j’indique ceux qui peuvent être utilisés aussi pour le mixage.

Oui, vous pouvez très bien utiliser votre casque de studio pour écouter de la musique, que ce soit en contexte audiophile ou simplement dans les transports lorsque vous allez au travail.

Typiquement, j’utilise régulièrement mon M50X lorsque je prends le train, ou lors de calls depuis mon PC.

Suivant le casque, il est par contre possible que l’expérience ne soit pas parfaite : en effet, les casques de studios ont tendance à être assez neutres, alors que certains casques plus orientés vers l’écoute occasionnelle vont être plus colorés, ce qui va avoir un effet mélioratif sur la musique.

Non, pour moi ce type de casque est à éviter en studio.

En effet, puisque ce type de casque influence sur la réponse en fréquences et tout simplement sur le contenu sonore qui est émis, il n’est pas recommandé de les utiliser en studio ou en home studio.

Non, à ma connaissance, il n’existe pas de (bon) casque dédié à une utilisation studio et possédant en même temps un micro.

Dans l’univers studio/home studio, les casques audio ne sont pas associés à des styles de musique particuliers.

Potentiellement, tant que le casque apporte la bonne information, vous pouvez l’utiliser pour n’importe quel genre.

Ceci dit, si vous faites des musiques où les basses sont vraiment importantes, ça peut valoir le coup d’investir, pour un premier modèle, dans un casque descendant suffisamment bas comme le M50X.

Voilà, vous avez désormais toutes les informations nécessaires pour choisir votre prochain casque de studio pro, que ce soit pour une utilisation orientée MAO, beatmaking, enregistrement ou mixage.

Autrement :

Vous hésitez encore entre plusieurs modèles ? Vous ne voulez pas faire de mauvais choix ? Ou bien vous avez besoin d’explications techniques ?

Pas de soucis, prenons une heure ensemble pour répondre à vos questions par téléphone, Skype ou Zoom !

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