En 1974, deux couples d’amis – Patrick et Jacqueline Feramus-Babel, Yves et Renata Dijol-Zamparo – décident de tout quitter pour s’installer sur une colline du Lot-et-Garonne, dans une ruine inhabitée depuis près de deux siècles : le Château de Monteton.
À l’époque, le château est un chantier permanent : toitures à reprendre, murs à consolider, terrain envahi, installations à recréer de zéro. Pendant des années, les familles défrichent, réparent, reconstruisent, pièce après pièce, avec très peu de moyens mais énormément d’énergie. Leur objectif : refaire du château un lieu de vie avant même d’en faire un lieu d’accueil.
Ce “travail titanesque” pose les bases de tout ce qui existera ensuite : sans cette décision un peu folle de 1974, Monteton serait probablement resté une coquille vide, classée monument mais sans vie.
Très vite, le château ne se contente plus d’être un foyer familial. Les familles Dijol et Feramus en font un centre européen de formation qui accueille :
Durant une dizaine d’années, Monteton obtient même un agrément jeunesse et sports et accueille des séjours pour jeunes de 13 à 17 ans, notamment autour de stages “Rock et BD” avec l’association Vacances Musicales Sans Frontières (VMSF).
Au fil des décennies, le site se spécialise dans les stages en immersion :
Les annonces légales et structures créées autour du site – SARL du Château de Monteton (arts du spectacle vivant, gestion et animation d’actions culturelles et de formation), Les Gîtes Hermitage du Château de Monteton, SCI et autres sociétés – témoignent de cette volonté de professionnaliser progressivement l’accueil et l’activité culturelle.
Depuis 1974, les familles Dijol et Feramus vivent, travaillent et portent ce lieu à bout de bras. La presse parle d’un château “dans la famille depuis 50 ans”, tenu à distance des promoteurs et des grands groupes hôteliers pour préserver une économie locale, humaine, fragile mais vivante, fondée sur les stages, les rencontres et les projets culturels.
Dans un article consacré au “destin fou du château de Monteton”, Fanchon Feramus – née et élevée au château – rappelle le chemin parcouru :
Ce sont ces décennies d’efforts – travaux, normes, accueil, cuisine, entretien, gestion de gîtes, montage de structures (SARL, SCI, gîtes) – qui ont réouvert et maintenu le site pour qu’il puisse devenir plus tard un support pour d’autres projets, dont DIGIMONDE.
Au sein de cette histoire, une nouvelle génération se forme sur place.
Emmanuel Feramus, batteur, ingénieur du son et formateur, fait ses premières armes au Centre européen de formation du Château de Monteton, où il anime des stages de musique et enseigne la MAO avec Pro Tools.
De cette expérience naît une conviction : ce type de lieu – rural, chargé d’histoire, mais équipé et habité – est idéal pour des formations immersives professionnelles mêlant technique, pratique artistique, et vie de groupe.
C’est dans ce prolongement que se créent :
DIGIMONDE, tout en développant ses propres programmes et partenariats, reste héritier direct de cette culture Monteton : apprendre avec les pros, vivre ensemble, expérimenter, réinventer sa pratique dans des lieux forts.
Pour donner un cadre solide à cette activité, plusieurs structures complémentaires se mettent en place :
Ces structures ne sont pas simplement des montages juridiques : elles sont l’ossature qui permet au château de rester un patrimoine vivant, et pas seulement une belle photo sur une carte postale.
DIGIMONDE ne part donc pas de zéro.
L’entreprise s’appuie sur :
De la ruine à la plateforme internationale, de la débrouille des années 70 aux formations AFDAS et à la création de contenus vidéo avec Play With The Masters, l’histoire de DIGIMONDE est avant tout celle d’un travail de fond, patient, collectif, porté sur un demi-siècle par les familles Dijol et Feramus, puis prolongé par une nouvelle génération de créateurs et de formateurs.
Notre site utilise des cookies pour améliorer votre expérience de navigation. En continuant à utiliser notre site, vous acceptez notre utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité.